samedi 16 avril 2011

Pendant ce temps au sud de l'Espagne

Depuis Alméria, nous longeons la côte vers l'est quand la météo le permet (c'est à dire pas souvent...!), on visite, et on bricole sur le bateau.

Arrivée au petit matin à Carthagène























Devant  Cabo de Palos




  • Etienne refixe le support du pilote qui est attaché à la barre














la cabine arrière
On recolle le vaigrage: le vaigrage est un espèce de sky qui est collé le long de la coque et qui permet d'isoler un peu et de faire « beau ». Il faut donc décoller le vaigrage, nettoyer la coque pour enlever la colle et recoller le tout à la colle néoprène.  






la cabine avant

A gauche, le vaigraige pas encore décollé et à droite, la coque à moitié nettoyée















On change le clapet anti retour de l'évacuation de l'eau de la « salle de bain » (ou comment faire rentrer un tuyau de 23 dans un embout de 25...)


lundi 4 avril 2011

Retour en Méditerranée


devant le rocher de Gibraltar

Ça y est est, nous avons repassé le détroit de Gibraltar et sommes de nouveau en méditerranée après 5 mois en Atlantique.

Du Maroc à Gibraltar, les vents ont été favorables: ni trop ni trop peu et c'était bien agréable. 
Par contre, la deuxième nuit, à l'approche des côtes de Tanger et bien que nous ayons pris bien largement au large (plus de 20 miles) on s'est retrouvés dans un labyrinthe de filets dérivants... . Bien qu'interdits, nous avons croisé des kilomètres de filets qui sont certes éclairés mais il y en avait tellement qu'il est difficile de savoir où l'un commence et où l'autre fini.... On a donc fini par s'en prendre un...!  (heureusement on a pu s'en échapper sans trop de problème si ce n'est une grosse frayeur en pleine nuit!)

Après une tout petite escale à Gibraltar (on a mouillé devant le port de La Linea de la Conception côté Espagne), on est repartis dès le lendemain matin en direction d'Alméria pour profiter des vents d'ouest pour avancer. Il y avait beaucoup de vent mais on était au portant donc on avançait vite, en surfant sur les vagues dans une mer encore maniable. On en a profité pour faire une vidéo:





Après la vidéo, le vent a continué de monter, le bateau fonçait mais la vis qui tient le support du pilote automatique a cassé (et oui encore ! mais il s'agit cette fois de la deuxième vis car la première avait été déjà remplacée par un boulon). Du coup, comme on ne se voyait pas barrer pendant 20 heures d'autant plus qu'en vent arrière ce n'est pas l'allure la plus facile pour barrer, on a décidé d'aller vers Malaga à 30 miles au nord. 

Encore des dauphins !

On est arrivés vers 3h du matin à Malaga et on a mouillés devant la plage. On était tellement bien au mouillage qu'on est restés 2 jours à se baigner et se faire chauffer par le soleil.

Delos devant la plage de Malaga

Comme on avait besoin d’électricité (de 220v ) pour réparer la barre: percer dans la vis qui a cassé pour remettre un boulon, on s'est finalement décidé à aller au port. 
Arrivé au port, la capitainerie nous explique à la VHF dans un mi espagnol- mi anglais qu'il n'y a pas de place mais qu'on peut aller le long d'un quai où il y a d'autres voiliers. On se retrouve donc sur ce quai qui est un quai à ferry et qui est donc super haut: c'est la galère pour descendre à terre. En plus, on a pas d'eau et pas d'électricité... !  (et pas de douche bien sur: on est allés se laver aux douches de la plage. Depuis le Maroc, il était temps...)
Comme il n'y a pas de capitainerie, on se dit qu'au moins ça doit être gratuit. 
Le lendemain, après une petite visite de Malaga (très agréable), on est tranquille en train de manger quand un mec de la police portuaire se pointe et nous dit qu'il faut payer la place. Vu les services (aucun), on se dit que ça ne doit pas être cher... erreur ! 
On a dû payer 50€ pour être resté 20 heures sur un quai pourri! On a été tellement dégoûtés qu'on est partis toute suite après s'être fait racketés en direction d'un petit port pas très loin (parce qu'on avait toujours pas réparé la barre...). On s'est donc arrêtés à Caletta de Velez (port de pêche sans charme particulier) pour réparer avant de repartir vers Alméria où nous sommes depuis cette nuit.