vendredi 19 août 2011

Sur la route du retour


Et oui! ca y est, c'est déja presque la fin de cette belle année pour nous et nous avons donc entamé la route retour.
On est parti de grèce le 6 aout pour une traversée paxos - Crotone d'une trentaine d'heures tranquille bien que quasiment sans vent (on a du faire 7 heures de voile...).
Arrivé à Crotone on a profité d'avoir de l'eau et de l'éléctricité à profusion (notre dernier port avec eau et électricité était Lipari environ 2 mois plus tôt) pour rincer le pont et tout ce qui doit être rincé à l'eau douce, faire des lessives, démonter le hale bas... .
Le lendemain (mardi) on repart vers rocella un peu plus au sud où on avait déjà passé presque une semaine à l'aller.
Vendredi soir, après avoir pas mal hésité (car le météo réelle n'était pas la même que celle prévu sur notre ordi...) on part pour pouvoir faire une traversée à la voile: le moteur et son doux bruit commencent à nous rendre fous... . En plus, la nuit, il fait frais ce qui n'est pas des plus désagréables car les journées sont chaudes... très chaudes.

Séchage des cirés et harnais après les 40 noeuds de vent
Au petit matin, juste avant d'arriver à Taormina (Sicile) on se prend 40 à 45 noeuds en passant au sud du détroit de Messine et 2 heures plus tard tout redevient calme quand on mouille devant Taormina.
Le mouillage de Taormina avec l'Etna au fond

Le lendemain (dimanche) on repart ! On suivait la météo depuis plusieurs jours pour passer le détroit de Messine dans de bonnes condtitons... tu parles !Le vent devait être nul et le courant avec nous... . le courant était bien avec nous par contre le vent a soufflé à 30 noeuds de face toute la journée ce qui a levé pas mal de mer (vent contre courant). On avançait entre 2 et 3 noeuds et le bateau tapait dans les creux. C'était assez dur mais on a tenu bon (on en a vu faire demi tour) et on est passé!
Arrivé à l'entrée nord du détroit la mer est calme et on profite d'un tout petit vent de travers qui nous mènera très doucement pendant toute la nuit jusqu’à Stromboli. On a même réussi à pecher (fait assez rare pour le signaler...!) mais c'était un bébé thon donc on l'a relâché (taille d'un bon maquereau).

l'île de Stromboli
Arrivé à Stromboli, on décide de continuer et d'aller jusqu'à Capri. Finalement le vent en a décidé autrement et on dévie un peu notre route pour s’amarrer mardi matin à Agropoli contents d'avoir bien avancé.










A Agropoli on fait une "pause" et on en profite pour aller visiter Paestum où il y a un site antique remarquable avec plusieurs temples grecs magnifiquement conservés.

Un des temple du site de Paestum

Et puisqu'on est en campanie on a également visité une ferme/fromagerie qui fabrique la mozzarella di bufala campana.

Les  bufflonnes

La fabrique de Mozzarella






























Après 2 jours d'escales on a continué notre route vers l'ile de Procida (en face de Naples) que l'on s’apprête à aller visiter.

jeudi 11 août 2011

L'odyssée des baies fermées


A nous de prendre la main sur le blog d'Etienne et Marie, après notre semaine de rêve passée en leur compagnie dans les îles Ioniennes. En Grèce... Et oui, un acte bien militant en ce temps de crise !


Tout commença par...nulle part. Le vol Stuttgart – Patras nous mena en fait, loin, dans un aéroport militaire, au milieu de champs d'oliviers et de biquettes ! Quitter les lieux en l'absence de bus et en ce temps de grève nationale de taxis apparu de suite comme un problème.  C'était sans compter sur l'amabilité grecque, dont le digne représentant au profil bien marqué nous conduisit dans une bourgade connectée au reste du monde.

Le lendemain, enfin les retrouvailles matinales avec nos amis et hôtes à la bonne mine, tannés par le soleil ! Bien content de se retrouver ! Puis direction l'île de Lefkada, où Delos 31 mouillait tranquillement en nous attendant.

On prend vite ses habitudes sur quelques m2 à cinq... Comme toute journée, celle en bateau commence par un p'tit dej. La tradition a voulu qu'il soit agrémenté de la quotidienne chasse à la guêpe. Différentes méthodes ont pu être exploitées... La plus efficace restant celle d'Etienne, aux ciseaux (une technique jusque là inconnue de la plupart, un peu trash au réveil...).

Ce temps propice à libérer les instincts primaires laissaient bien souvent place à une baignade, puis un apéro, puis à une baignade, puis à ...







Non, on a aussi navigué dans des endroits plus que splendides ! Et dans de bonnes conditions en plus : des pointes à  6 nœuds, génois et grand' voile tendus, le tout avec 2 ris, le taud  bien rangé dans la cale, à côté du winch dans lequel viennent se lover les bouts. On aurait bien sorti le spi quand même ! Et oui, parce que le voilier, c'est aussi un langage! Et une technique. Marie nous a beaucoup impressionné en la matière.



Nous nous posions généralement dans de jolies baies fermées bordée d'oliviers et de cyprès (« private joke »), presque exclusivement au mouillage, ce territoire se prêtant bien au « camping sauvage ». 





Bien que ce ne fut pas l’empilage de bateaux, nous n'étions souvent pas seuls pour profiter de la magie des lieux. C'était l'occasion d'observer des voisins improbables. Par exemple les résidants d'un yacht parmi lesquels figuraient des enfants dotés d'engins pour gosses de riches, mi jet-ski, mi sous-marin. « A rendre fous », dixit Steph »!




Bon, sinon, comme l'illustre la vidéo, on a quand même passé pas mal de temps à faire trempette dans une eau turquoise. La baignade était salvatrice sous ce cagnard. Et c'était aussi l'espoir d'essayer de faire une « octopuss salad » maison. Ce qui n'arriva pas bien sûr. Nous avons cependant eu le plaisir d'assister à une lutte acharnée d'Etienne contre une seiche. Seul au couteau, en apnée pur par 6m de fond, à se prendre des jets d'encre dans la tronche...
Bredouilles, nous nous rabattions sur la bonne vieille salade grecque pour remplir nos estomacs. Orgie de feta et d'olives dans la semaine. Et Marie, reine des pastas, quelles que soient les conditions...

Et ce ne sont là que quelques morceaux choisis bien sûr. On aurait pu parler du vieux grec gueulard, de l'annexe, des dauphins et des espadons, des familles recomposées, des chants à capella en sirotant une Alpha, de l'eau citronnée, et de tout le reste...

Quoi qu'il en soit, on remercie encore Etienne et Marie qui nous ont permis, grâce à leur superbe projet, de passer des instants comme ceux là avec eux.

Bon vent à tous les deux, bon courage pour la remontée, et revenez nous en pleine forme !!!

Simon, Elo & Steph

mercredi 3 août 2011

Live on & under the water

La vidéo de la semaine passée avec Elodie, Simon et Stéphane (par Stéphane)