A nous de prendre la main sur le blog d'Etienne et Marie, après notre semaine de rêve passée en leur compagnie dans les îles Ioniennes. En Grèce... Et oui, un acte bien militant en ce temps de crise !
Tout commença par...nulle part. Le vol Stuttgart – Patras nous mena en fait, loin, dans un aéroport militaire, au milieu de champs d'oliviers et de biquettes ! Quitter les lieux en l'absence de bus et en ce temps de grève nationale de taxis apparu de suite comme un problème. C'était sans compter sur l'amabilité grecque, dont le digne représentant au profil bien marqué nous conduisit dans une bourgade connectée au reste du monde.
Le lendemain, enfin les retrouvailles matinales avec nos amis et hôtes à la bonne mine, tannés par le soleil ! Bien content de se retrouver ! Puis direction l'île de Lefkada, où Delos 31 mouillait tranquillement en nous attendant.
On prend vite ses habitudes sur quelques m2 à cinq... Comme toute journée, celle en bateau commence par un p'tit dej. La tradition a voulu qu'il soit agrémenté de la quotidienne chasse à la guêpe. Différentes méthodes ont pu être exploitées... La plus efficace restant celle d'Etienne, aux ciseaux (une technique jusque là inconnue de la plupart, un peu trash au réveil...).
Ce temps propice à libérer les instincts primaires laissaient bien souvent place à une baignade, puis un apéro, puis à une baignade, puis à ...
Non, on a aussi navigué dans des endroits plus que splendides ! Et dans de bonnes conditions en plus : des pointes à 6 nœuds, génois et grand' voile tendus, le tout avec 2 ris, le taud bien rangé dans la cale, à côté du winch dans lequel viennent se lover les bouts. On aurait bien sorti le spi quand même ! Et oui, parce que le voilier, c'est aussi un langage! Et une technique. Marie nous a beaucoup impressionné en la matière.
Nous nous posions généralement dans de jolies baies fermées bordée d'oliviers et de cyprès (« private joke »), presque exclusivement au mouillage, ce territoire se prêtant bien au « camping sauvage ».
Bien que ce ne fut pas l’empilage de bateaux, nous n'étions souvent pas seuls pour profiter de la magie des lieux. C'était l'occasion d'observer des voisins improbables. Par exemple les résidants d'un yacht parmi lesquels figuraient des enfants dotés d'engins pour gosses de riches, mi jet-ski, mi sous-marin. « A rendre fous », dixit Steph »!
Bon, sinon, comme l'illustre la vidéo, on a quand même passé pas mal de temps à faire trempette dans une eau turquoise. La baignade était salvatrice sous ce cagnard. Et c'était aussi l'espoir d'essayer de faire une « octopuss salad » maison. Ce qui n'arriva pas bien sûr. Nous avons cependant eu le plaisir d'assister à une lutte acharnée d'Etienne contre une seiche. Seul au couteau, en apnée pur par 6m de fond, à se prendre des jets d'encre dans la tronche...
Bredouilles, nous nous rabattions sur la bonne vieille salade grecque pour remplir nos estomacs. Orgie de feta et d'olives dans la semaine. Et Marie, reine des pastas, quelles que soient les conditions...
Et ce ne sont là que quelques morceaux choisis bien sûr. On aurait pu parler du vieux grec gueulard, de l'annexe, des dauphins et des espadons, des familles recomposées, des chants à capella en sirotant une Alpha, de l'eau citronnée, et de tout le reste...
Quoi qu'il en soit, on remercie encore Etienne et Marie qui nous ont permis, grâce à leur superbe projet, de passer des instants comme ceux là avec eux.
Bon vent à tous les deux, bon courage pour la remontée, et revenez nous en pleine forme !!!
Simon, Elo & Steph
La technique de la fourchette fonctionne également très bien pour la guêpe!!
RépondreSupprimerChapeau bas pour la vidéo, du grand art... (mais quelle est la musique??)
Marie, j'espère que tu es devenue la reine de la salade grecque.
Bon retour pour les uns... et pour les autres,
Fabienne