Les vacances d'Edouard et Sybille (par Sybille et Edouard)

Samedi 22 janvier 2010

Après 4 heures de vol, nous atterrissons à l'aéroport Reine Sofia au sud de Tenerife.

Pour info :

- il y a plein d'aéroports aux Canaries

- les Canaries c'est grand

- l'amende pour changer de billet parce qu'on s'est trompé d'aéroport coûte le double du billet...

On rejoint Etienne et Marie vers 18h (apéro-time) à San Miguel, une marina au sud de l’île, très sympa, même si elle n'apparaît pas sur les cartes.

 

Dimanche 23 janvier 2010

Après une soirée au bateau pour s'habituer à la chaleur (20-25°), on décide de sortir la grand'voile pour Gomera d'où Etienne et Marie nous avaient rejoint.

Bon le souci c'est qu'un bateau ça bouge et que Sybille n'a pas trop supporté (ceci est une figure de style, devinez laquelle...). Sinon super nav' : 2 bords, une prise de ris sous le coaching de Marie, un bon petit vent, pas trop de mer (ça dépend pour qui) et un super soleil.

On rejoint alors "Las Galletas", la bien nommée, où un petit tour à terre nous fait découvrir les résidences typiques de cette partie de l'île dont la fameuse Ten-Bel qui signifie Tenerife-Belgique, sorte de ville-appartements 100% béton dont l'attrait majeur est d'avoir tous les balcons orientés vers la mer.

 

Lundi 24 janvier 2010

Nos hôtes, jamais à court d’idées nous proposent une découverte de Tenerife plus terre à terre en voiture en fiat panda. Nous voilà partis pour le nord de l’île et sa capitale Santa Cruz. Visite de la ville et de son quartier historique avec ses petites maisons colorées avec balcons et parements en bois. On fête l’anniversaire d’Etienne, autour d’un repas typique à La Laguna ville située sur les hauteurs de Santa Cruz.

 

Mardi 25 janvier 2010

les falaises de Los Gigantes

Tempête sur les Canaries !!! Déluges de pluie sur toute l’île et neige au-delà de 2000 m. On continue le road trip cette fois sur la côte ouest. Direction Los Gigantes et ses falaises de 600 m qui surplombent la mer. L’après midi direction Garachico, ville touchée par une éruption il y a moins de 300 ans dont le port garde encore des séquelles.

 

26 janvier 2010

On décide de partir vers l’intérieur de l’île à la découverte du parc naturel qui entoure le Teide, sommet le plus haut d’Espagne qui culmine à 3800. Lors de l’ascension, la végétation semi-désertique de la côte laisse place à des forêts de pins. Dans le parc, à plus de 2000 m, les paysages volcaniques défilent. On en prend plein la vue, le décor nous saisit autant que le froid !

Le Teide (3718 m)

Encore un peu plus haut on assiste au spectacle des Canariens dans la neige fraiche. Tout est bon pour la glisse : planche de skate sans les roues, body-board et même crocodiles  gonflable de piscine ! Les chasse-neiges entrent en action à la plus grande joie des Canariens et d’Etienne puis tout le monde redescend après avoir confectionné un petit bonhomme de neige sur le bord de son pare-brise pour essayer de le ramener à la mer. Bilan, un hécatombe à chaque virage !

Redescente sur Orotava, ville à l’architecture typique préservée et ses fameux jardins à la française qu’on n’a jamais trouvés. Il faut dire qu'on s'est plus intéressé à la Dorada, bière locale crée en 1939 !

27 janvier 2010

On part faire une balade dans un des plus célèbres canyons de Tenerife ou Baranco del inferno, celui-ci est malheureusement fermé suite à des éboulements. On s’oriente alors vers le littoral pour une promenade de crique (nudiste) en crique (hippie). Retour au bateau pour récupérer nos affaires puis direction l’aéroport destination : le froid (-4° à l’atterrissage à Francfort).

 

Merci à Etienne et Marie pour cette invitation suite au "concours" gagné de dure lutte (voir « Sabotage : enfin l’explication » , pour vous être adaptés si gentiment et nous avoir offert un séjour aussi sympa.

Bises.

Sybille et Edouard

Une semaine à San Sebastian de la Gomera

La goméra est réputée pour ses randonnées, on a donc récupéré une carte des sentiers et on s'est lancé à l'assaut de la montagne. Pour une première rando, on s'est dit que 4 heures d'un sentier difficile avec 900m de dénivelé, ce serait largement assez. On s'est donc retrouvé à Degollada de Peraza en haut de la montagne à 14 heures après une montée de 4 heures dans une végétation basse et sèche sur un sentier caillouteux et pas très bien balisé (on s'est un peu perdu).

De la haut, la vue sur la vallée de la Laja était si jolie, qu'on s'est empressé de reprendre un sentier raide dévallant un flan de la montagne beaucoup plus humide et couvert d'une magnifique végétation (palmiers, cactus, plante grasse...).
Arrivé au petit village de Laja, on a continué en marchant sur une petite route parcourant une vallée très fertile, traversant des cultures en terrasses et des jardins couverts de fruits: bananes, oranges, papayes, avocats, clémentines...

La rivière au fond du barranco se jette dans trois retenues d'eau successives qui permettent aux habitants de toute la vallée de pouvoir irriguer largement leurs plantations. Comme nous sommes en hiver, les retenues d'eau sont pleines et les palmiers se retrouvent les pieds dans l'eau.

On a aussi croisé plein de chèvres en liberté qui sautent de rocher en rocher pour brouter la moindre touffe d'herbe.

On en a donc pris plein les yeux mais aussi plein les pieds! Au total, 8 heures de marches dont 3 sur du bitume, résultat 2 énormes ampoules chacun et des douleurs aux mollets pendant trois jours! Mais ça en valait vraiment la peine!




Le lendemain, on a profité de l'évènement à féter (l'anniversaire d'Etienne) pour profiter du meilleur restaurant de San Sebastian situé au sommet de la falaise qui domine le port (montée délicate avec nos ampoules).

Le 20 janvier c'est la Saint Sébastien et donc la fête à San Sabastian. Il y a une procession dans toute la ville avec la statue du saint, la fanfare et les femmes et enfants en costume traditionnel. tout le monde suit la procession qui va jusqu'à l'église où San Sébastien est déposé ensuite, les gens chantent puis un curé cri "viva san sabastien!" et tout le monde répond en criant "viva!". Ensuite on partage la brioche, le pain et le fromage que les femmes en costume traditionnel ont fait et c'est fini (on en a même eu!)

De Las Palmas à San Sebastian de la Gomera

Ça y est, on est enfin partis de Las Palmas ! La navigation n'est pas trop longue (110 MN) mais on a décidé de prendre le temps et de faire deux courtes escales, l'une à Puerto de Las Nieves au nord ouest de Gran Canaria et une à San Miguel Marina au sud de Ténerife. Quelques photos de la traversée et de l'escale à Puerto de Las Nieves:

Puerto de Las Nieves

Une photo de dauphins car c'est toujours vendeur et beaucoup plus facile à réaliser qu'un cliché des globicéphales ou des poissons volants que nous avons également croisés!

 

 

 

 

Coucher de soleil au sud est de Ténerife

Après une journée passée à griller au soleil, il faut remettre la polaire...

 

Arrivée sur la Goméra: on passe de 10 nœuds à 30 nœuds de vent en un instant

 

Nouveau titre

Merci à tout ceux qui ont participé au sondage.

Malgré les résultats... on s'est décidé pour: un tour en mer (avec la proposition de Cédric: mer(s) )
pour le titre "un tour en Atlantique" qui a en théorie gagné, on le trouve pas assez approprié car on risque de faire aussi un tour en Méditerranée.

Et merci beaucoup à tout ceux qui nous ont envoyé leurs propositions.
Voici les meilleures:

- Toutes voiles dehors
- Happy together
- Au gré des vents (et des humeurs?)
- Au fil du vent
- Le tour de la liberté
- Mer et compagnie
- Une année enchantée
- Là où y'a d'la gêne, y'a pas d'plaisir !
- La vie à deux c'est bien, en mer c'est mieux
- Au gré du vent
- Par mât et par voile

Carpe diem

Voilà, ça y est, après presque deux mois de réflexion, on a décidé que nous n'irions pas aux Antilles.
Le choix a été difficile et douloureux. Mais maintenant, on se sent plus léger. Sans planification précise, sans programme à respecter, on se sent libre d'aller où l'on veut, de naviguer quelques jours ou quelques heures, de profiter des mouillages, de profiter de l'instant présent.

Il nous reste juste un petit problème... le titre du blog (tour de l'atlantique 2010 - 2011) n'est plus d'actualité... . On compte sur vous pour nous aider à en trouver un nouveau en répondant au sondage qui se trouve à droite de l'écran (pour les proposition libres, vous pouvez les mettre en commentaires).

La fête de l'épiphanie

 Hier, en se baladant dans la rue à la recherche d'une bouteille de gaz (voir PS), nous avons vu des milliers de personnes agglutinées sur les trottoirs avec chaises, escabeaux pour certains, nourritures et boissons en attente de... quelque chose.

Ne pouvant résister à notre curiosité, nous voilà nous aussi à attendre... .

les petits trucs blancs en l'air ce sont les bonbons

Après plus d'une heure, nous avons (enfin!) vu arriver une parade de chars. Contrairement au défilé de la Saint Nicolas, les chars ici sont des !énormes camions sur lesquels les enfants déguisés selon le thème du char jettent (avec plus ou moins de violence) des bonbons et des confettis à une foule qui joue des coudes pour en ramasser le plus grand nombre (nous aussi, on en a eu quelques uns !).

Vu l'ambiance, on n'ose même pas imaginer quand ils ont gagné la coupe du monde... .

Les thèmes des chars étaient les personnages de dessins animés: Shreck, Bob l'éponge, Aladin... avec en tête un char supportant la candidature de Las Palmas comme ville européenne de la culture 2016 (ils sont à fond la dessus)(et comme nous on ne connait pas les 5 autres finalistes, on pense que c'est eux qui devraient gagner!)

En fin de cortège, sont apparus, entouré d'une solide armée, les 3 rois mages montés sur des dromadaires (un barbu, un rouquin et un noir).

GASPAR

BALTHAZAR
 (on a loupé la photo de Melchior)

Après avoir fait quelques recherches sur internet, il s'agissait du défilé Cabalgata de los Reyes Magos: le défilé des rois mages.

« La tradition veut que le 6 janvier au matin, le jour de l’Epiphanie, les Rois Mages apportent un cadeau à tous les jeunes espagnols qui se sont bien comportés toute l’année et qui ont écrit la lettre aux Rois Mages, comme cela existe en France avec le Père Noël. Ainsi, les jeunes espagnols et enfants des pays latins doivent laisser leurs chaussons à côté du sapin de Noël et dormir toute la nuit pour que les Rois Mages, qui n’aiment pas être dérangés quand ils travaillent, puissent leur apporter les cadeaux mérités.» (http://vacancesespagne.uniterre.com )

PS: Pour ceux qui cherchent un bouteille de gaz camping gaz à Las Palmas:

• Seule la bouteille de 3 kilos est disponible à l'achat et à l'échange (on a trouvé nul part de bouteilles moyennes de 2kg)
• A notre connaissance, on peut acheter ou recharger les bouteilles de 3 kg aux endroits suivants: la station essence du port (Texaco), le  Corte Inglès (très cher: 69€ pour une bouteille neuve, sans échange), et une petite boutique (genre bazar) le long du marché de Santa Catalina (41€ la bouteille neuve, sans échange).

Bonne année !

Nous vous souhaitons une très bonne année 2011 pleine de projets et de voyages !!!!

On s'excuse de ne pas avoir donné de nouvelles depuis quelques temps. Nous sommes rentrés en France pour les fêtes de fin d'année et sans vouloir être parano (mais un peu quand même), on ne souhaitait pas indiquer sur le blog que le bateau serait sans surveillance pendant ces 15 jours

De las Plamas à la Place Stanislas

vidéo réalisée par Antoine

On est revenu aujourd'hui à Las Palmas et le bateau nous attendait sagement au ponton. On attend maintenant une bonne fenêtre météo pour pouvoir quitter enfin ce port et voguer vers de nouvelles aventures.