jeudi 9 décembre 2010

Puerto de la Luz, port ventouse

las Palmas de Gran Canaria



Ça fait maintenant plus d'une semaine et demi que nous sommes au port de Las Palmas de Gran Canaria (le port s'appelle réellement puerto de la Luz).

Le temps aujourd'hui (réalisé sans trucages):
9h10
24°












Il y a 2 semaines, nous débarquions Rémy et Flo à Santa Cruz sur l'ile de Ténérife. Nous y sommes restés  jusqu'à samedi 27 novembre pour visiter la ville qui est très sympa et très animée. Nous avons également fait un tour à la Laguna petite ville au nord de la capitale qui a beaucoup de charme.
Malheureusement, le port de Santa Cruz est très cher, très inconfortable (la houle rentre dans le port) et il n'y a pas de mouillage. Nous avons donc décidé de repartir vers Gran Canaria où le port de Las Palmas n'est pas cher du tout et très calme (ne bouge pas) et où il y a plein de shipchandlers très bien approvisionnés.

La navigation entre Santa Cruz et Las palmas n'a pas été de tout repos bien qu'il n'y ai que 55 miles. En effet, la météo annonçait un vent portant qui devait nous amener sans grande difficulté à notre destination, or, il en fut autrement: le vent a alterné toutes les directions et forces possibles nous obligeant à passer du grand largue au près serré, de 3 ris au moteur, le tout balloté par une houle continue de sud rencontrant la mer du vent de secteur nord. En résumé ça ressemblait un peu à un shaker. Arrivé au nord de l'île de Gran Canaria, on s'est proprement fait cueillir par le bien connu effet venturi (effet des îles) avec une mer forte et un vent de 30 – 35 nœuds. Il est donc inutile de préciser qu'on était bien content d'amarrer le bateau devant le ponton d'attente à 22H30 mais trop fatigué pour sortir prendre un verre.


Visite du marché
Depuis... on est un peu en mode ralenti... . 

Notre journée type est: petit déj vers 9h00, suivi de lecture et d'internet, vers 10h30 on se fait violence pour aller courir et on termine la course par une petite baignade à la plage toute proche du port. L'après midi est consacrée à la lecture et la ballade dans la ville, en fin d'aprèm, on « s'astreint aux tâches » (courses et/ou entretien du bateau), puis on se récompense en allant boire une bière au Sailor's bar pour regarder les gens qui font comme nous et ceux qui cherchent un embarquement pour les Amériques. Ensuite, repas au bateau et visionnage de films.



Hier cependant, on a cassé la routine en louant une voiture pour aller découvrir le centre et le nord de l'île. On avait un beau programme sportif: 5 heures de randonnée avec un dénivelé de 1000 mètres. Arrivé sur les crêtes, on s'est vite rendu compte que compte tenu de la pluie, du brouillard et du vent, la découverte en voiture serait largement suffisante ! On a pour autant pas été déçu: les paysages sont grandioses et variés.





En haut ça caille !










Des plantations de bananes











Un régime de bananes























PS: Sans vouloir légitimer notre farniente, les dépressions s'enchaînent en ce moment aux nord des Canaries et nous gratifient de vents défavorables.

PS 2: "Il n'y a pas de vents favorables pour ceux qui ne savent pas où aller" (Sénèque)

lundi 29 novembre 2010

De Lanzarotte à Tenerife

Traversée de Lanzarote à Gran Canarie


Les vacances passant très ou trop vite, nous décidons de filer de Lanzarote jusqu’à Gran Canarie en ne s'arrêtant pas sur l’Ile de Fuerteventura.
Pour nous (Rémy et Florence) c’est un grand périple qui s’annonce… Presque 200 km soit une journée et une nuit de navigation. Le temps s’annonce parfait avec vent favorable et soleil.
Nous avons fait des quarts toute la nuit et avons même vu dauphins et globicéphales qui nageaient au clair de lune.

Et après cette belle traversée, nous avons souhaité débarquer à Gran Canaries au petit matin. Malheureusement, nous nous sommes vu refuser l'entrée dans le port de LAS PALMAS pour cause de départ de la course croisière annuelle de l'ARC (Atlantic Rallye for Cruisers), et avons du jeter l'ancre dans le port de commerce. Nous avons tout de même débarqué sur la plage municipale pour une visite furtive du centre historique de LAS PALMAS et un petit repas dans une "Tasca" locale...

Le lendemain bien reposé de notre nav' de la veille et à bord d’une superbe Fiat Panda, nous avons visité cette île : ses dunes de sables fin (Maspalomas) sur lesquelles nous avons pratiqué le ski sur sable ou encore son petit port typique (Puerto Mogan). La journée s’est finie en beauté par une baignade dans une eau déchaînée par les vagues; Etienne et Rémy s’en sont données à cœur joie dans les rouleaux et Florence en a même perdu ses lunettes de soleil…













































Gran Canarie à Tenerife: L'ultime traversée!

départ à 5h du mat pour Tenerife !
 

Superbe journée de nav’ sous spi et soleil, ce qui nous a donné l'idée de tester le nouveau matériel de pêche acheté la veille par Marie et Etienne. Les instructions données par le vendeur n'étaient pourtant pas très compliquées: préparer le fil de pêche neuf à enrouler sur une bobine, y accrocher l'hameçon à l'extrémité et dérouler à nouveau le fil de pêche dans l'eau...

  Nous avons laissé Marie prendre l'initiative de monter cette nouvelle ligne de pêche mais cela n'a pas été une réussite... ce n'était pas de la faute de Marie..., mais soit disant du fil de pêche neuf, qui selon Marie, aurait été mal conditionné... bref elle a commencé à dérouler le fil de pêche puis...on ne sait pas pourquoi... cela a crée un méli mélo indéfinissable avec l’ensemble du fil. Etienne, un brin moqueur a accusé Marie, sans preuve...

Résultat: il a fallu 1h45 à 4 pour démêler le fameux fil de pêche…



Nous avons ainsi pu mettre en place la traîne pour pêcher… ZERO POISSON !!! (Ils ne sont pas si bête ces poissons, ça faisait 1h45 qu'ils voyaient un sac de nœuds traîner derrière le bateau sans hameçon alors...)

Nous sommes arrivés à Santa Cruz de Tenerife le soir même et avons avancé la date d'anniversaire de Marie (pour cause de départ le lendemain) pour fêter dignement ses 30 ans avec cocktails, restaurant canarien, et gâteau d'anniversaire. Marie avait, pour l'occasion, sorti une petite robe légère! Ravissante! 







Le lendemain annonçait malheureusement la fin de nos vacances, nous avons pris notre vol pour Marseille et avons ainsi perdu 25°C de température en 3h puisqu’il faisait 1°C dans le sud de la France, à notre arrivée…

Bisous à tous, nous rendons la plume à Etienne et Marie et les remercions encore pour leur accueil et ces superbes vacances et moments inoubliables que nous avons passé en leur compagnie.

Florence et Rémy

dimanche 28 novembre 2010

Sabottage: enfin l'explication !

Pour le sac dans l'hélice, nous tenons le coupable !
Voila ce que nous avons reçu comme mail il y a quelque jours:


Bon pour le vieux sac dans l'hélice, je suis navré de vous apprendre que c'est le reste de mon sac de couchage...
Vous m'avez pas loupé bande de nazes, j'étais embusqué sur mon kayak en pleine mer pour vous faire une petite surprise.
Le gros bruit c'était mes dents qui raclait l'antifooling. D'enfer.
Autant vous dire que j'ai jamais autant nagé. Jusqu'à retrouver une felouk qui passait dans le coin, et je suis rentré. Fourbu.

Bref, on aura l'occasion de se revoir mais je prendrai mes précautions.
Des vosgiens en transat, on m'avait prévenu, m'enfin quand même...

samedi 20 novembre 2010

Delos 31: changement de l'équipe de rédaction à LANZAROTE



A partir d'aujourd'hui, Étienne et Marie déclinent toute responsabilité sur le contenu de leur blog.
En effet, c'est nous, Flo et Rémy qui allons poser notre regard neuf sur la vie à bord de Delos. 

Nous avons commencé, dès notre amarinage, par une petite nav' de trois heures de Arrecife à Puerto Calero ( une petite marina un peu "bourge" mais très sympa...).
Le lendemain, nous avons passé une excellente journée de «glande ». Seules activités: farniente, dégustation de binouzes et … c'est tout! Le soir même nous avons fêté dignement les 28 ans de Rémy dans un restaurant Canarien.
Le jour suivant, nous avons décidé de nous activer... nous avons donc loué une Jimny (le 4*4 Suzuky, la classe...nous avons réalisé le rêve d'Etienne...!) et avons visité l'île. Au programme, balade dans le parc naturel de Timanfaya jonché de volcans et de coulées de lave et de terres noires hostiles déchiquetées et craquelées par les dernières éruptions du 18e siècle qui semblent assez similaire à un paysage lunaire. Cela donnait une impression de chantier de BTP géant où toute la terre avait été retournée. Nous avons découvert (avec l'aide du guide) qu'en creusant à 10 cm du sol au sommet de la montagne Del Fuego (à un endroit bien précis défini par les guides et qu'Etienne n'a pas voulu écouter...), la température peut atteindre 100°C.  





Ensuite, découverte du splendide paysage au nord de l'ile, depuis le Mirador Del Rio 














et nous avons passé la fin de la journée devant le coucher de soleil d'El Gulfo (un lac à l'eau verte et 10 fois plus salée que la mer morte aux abords d'une plage de sable noir).  











Après en avoir pris plein les yeux, la soirée s'est déroulée autour d'un bon barbecue.
Bref, le rêve Canarien!

Florence et Rémy


jeudi 18 novembre 2010

Traversée Mohammédia - Arrecife

Traversée Mohammédia – Arrecife




Il est 5 heures du matin, il n'y a pas de vent, on est au moteur. Etienne se lève pour prendre son quart et je vais me coucher. On discute 5 minutes quand on entend un gros bruit sous la coque. On sort et on voit une grosse fumée blanche qui sort de l'échappement. On éteint tout de suite le moteur et on essaie de comprendre mais on ne voit rien. On redémarre, on se rend compte que le moteur tourne mais très lentement, difficilement et quand on accélère, ça fume. On pense qu'on traîne quelque chose. On essaie de faire un tour sur nous même, on enclenche la marche arrière, mais rien ne change.
On éteint définitivement le moteur et on met les voiles (normal pour un voilier sauf qu'y a quasiment pas de vent). Avec un souffle de vent, on arrive à avancer un peu, on est rassuré, on ne traîne rien mais on pense avoir un truc dans l'hélice.

Ça fait 3 jours que nous sommes partis. Le début de la traversée s'est bien passé. On a du vent portant et on avance toujours à plus de 5 nœuds (on a quand même du mal a tenir les voiles en vent arrière car la mer est un peu formée donc on tire des bords de grand largue).

Après notre "panne" moteur, on avance très très très lentement. Parfois il y a moins d'un nœud de vent...  mais on sait que le vent doit revenir dans la soirée. Le vent revient effectivement dans la nuit et souffle fort, très fort. La mer se forme progressivement, c'est assez angoissant la nuit.
Au matin, le vent continue et les vagues sont de plus en plus impressionnantes. On réduit la voilure au maximum: on remballe tout le génois et on prend 3 ris dans la grand voile. Le bateau se comporte bien mais on est un peu sur-toilée. On a hâte d'arriver.
Vers 9h00, le pilote nous lâche. Ce n'est pas le pilote en lui même qui rend l'âme mais c'est la visse qui tient le support du pilote sur la barre qui s'est cassée. Du coup, Etienne a pris la barre pendant quasiment 8h00. On a aussi pété un coulisseau dans la grand voile.

On s'angoisse un peu pour la manœuvre d'arrivée car on a plus de moteur et il faut mouiller à la voile. Finalement on tente quand même de démarrer le moteur, il tourne, doucement, mais il tourne. On est rassuré de pouvoir faire la manœuvre au moteur surtout qu'il y a beaucoup de bateau au mouillage et qu'on s'y reprend à plusieurs fois car on a accroché un câble avec l'ancre... .
A 17h00, l'ancre tient, on est fatigué mais serein.
Rémy et Flo nous rejoignent le soir même et on est bien content de les voir.





Le lendemain Etienne plonge pour découvrir un espèce de sac entortillé dans l'hélice. Une fois enlevé le moteur "ronronne" comme au premier jour (pas le premier jour, premier jour mais comme le jour où on a découvert Delos à l'Ile Rousse).











On a fait au total 479 miles (887 km). C'est notre plus grande traversée pour nous 2. Le coup de vent nous a impressionné, nous a fatigué mais pas traumatisé du tout, par contre la traversée a éveillé des doutes. Etienne n'est finalement pas fan des grandes traversées. Il a un sentiment d'emprisonnement sur notre petit bateau au milieu de l'océan. Du coup, on se pose des questions sur la suite de notre parcours... .
Mais pour l'instant, on profite des îles Canaries, on visite, on prend le soleil et on verra dans quelques jours.

jeudi 11 novembre 2010

Escale marocaine



On avait d'abord prévu de rallier les Canaries directement depuis Gibraltar. L'escale classique à Tanger semblait incertaine compte tenu du nombre de places disponibles et de l'impossibilité de mouiller devant le port.
Après une dernière vérification de la météo samedi midi, on s'est aperçu que si la dépression passait nettement au nord de notre route, les vagues, elles (6-8 mètres de hauteur selon la prévision météo), nous rattraperaient au cours de la traversée. On a donc décidé d'acheter un pavillon marocain (à prix d'or) pour faire escale à Mohammédia.



La traversée ne fut pas de tout repos car elle a débuté par le passage du détroit de Gibraltar. Il a fallu zig-zaguer entre les différents cargos, pétroliers, et portes conteneurs après avoir lutté contre un courant contraire pendant plus de 3 heures. Au matin, le détroit était dernière nous et on a ensuite longé à bonne distance la côte marocaine pendant 24 heures jusqu'à Mohammedia. Les conditions étaient assez sportives: beaucoup de vent et de vagues, voilure fortement réduite. Au petit matin, nous avons découvert 3 poissons volants qui s'étaient crashés sur le pont.




Les formalités d'entrées (gendarmerie royale, police, douanes) se sont bien passées malgré une longue attente: une fois amarré, le mec du port nous indique que les autorités vont passer (il est 12h00), à 17h00 on attendait toujours la police et la douane. Ils ont quand même fini par arriver et ont été très sympas (on avait quand même décroché le jambon qui pendait au pied de mât pour le remiser par devers nous...)


Après 12 heures de sommeil, on a visité rapidement la médina de Mohammédia et on a pris le train pour Casablanca (à 35km). On a joué les touristes devant la mosquée Hassan II, on s'est perdu dans l'ancienne médina et on a fini par le centre ville moderne. On en a profité aussi pour se faire un ciné (en français) dans une salle traditionnelle avec places aux balcons et ouvreuse à la lampe de poche. On a été assez surpris de voir que les spectateurs débarquent tout au long du film (et du coup à la fin de la séance, il n'y a que ceux qui ont vu le début du film qui se lèvent (on était les seuls...)).
Sinon, de manière générale, les marocains sont très accueillants.



rien à voir avec la mosquée mais ça nous a fait rire...


Pour l'anecdote, à la sortie du train, comme il pleuvait, on a décidé de prendre le taxi. Comme on avait lu qu'il fallait négocier le prix, on s'était fixé avant d'aller voir le taxi de négocier jusqu'à 15 dirhams (environ 1,5€). Quand le chauffeur nous a annoncé 10 dirhams, on a pas trop su quoi dire à part ok et on est monté. En roulant, le chauffeur nous a reparlé du prix en nous disant qu'il s'était trompé et qu'en fait ce n'était que 7 dirhams... . On est vraiment trop forts en négociation !

Le mercredi a été consacré à l'entretien du bateau en prévision du départ vers les Canaries le lendemain.

samedi 6 novembre 2010

Gibraltar




Notre visite de Gibraltar nous a beaucoup plu.
Nous sommes montés (à pied) tout en haut du rocher par le sentier "Mediterranean step" qui offre des points de vues vertigineux tout le long de l'ascension (Etienne, sujet au vertige, a fini l'ascension à 4 pattes... tel Golum sur les marches que vous voyez sur la 2ème photo)





En haut rocher vivent des singes de barbarie qui à priori seraient le symbole de la souveraineté britannique sur Gibraltar.














La ville est très sympa. On ressent pas mal le fait d'être dans une enclave britannique en Espagne surtout lorsqu'on passe la frontière où il est nécessaire de montrer rapidement son passeport à chaque passage. L'aéroport est construit pour parti sur la mer et la piste est coupée par la seule route qui permet de gagner la frontière donc à chaque décollage ou atterissage, la circulation est bloquée.

Alexandre a débarqué ce matin. ca fait bisard de se retrouver à 2 après un mois passé à 3.

On prévoit de passer le détroit ce soir (il faut tenir compte pour passer le détroit du vent et de la marée car c'est une zone de forts courants) et de faire une escale au Maroc avant d'arriver aux Canaries.

mercredi 3 novembre 2010

Traversée Alméria - Gibraltar

Traversée d'une trentaine d'heures en compagnie des dauphins !
Nous sommes partis mardi matin d'Alméria. La journée s'est passée tranquillement et dès le jour tombé les dauphins sont venus jouer autour du bateau toute la nuit! 


Ils sont partis vers 6hoo du matin mais toute la journée nous en avons vu très souvent. (Bon il faut dire que je m'entraine à faire le cris du dauphin pour les appeler ce qui fait beaucoup rire Etienne et Alex...! mais n'empêche... ça marche !).
On a vu aussi des globicéphales (c'est un peu comme des très très gros dauphins). On les a un peu appelé mais comme c'est énorme ça nous a bien arrangé qu'ils ne viennent pas tout près du bateau.

Pour ceux qui sont vraiment fans, une petite vidéo:


Nous sommes arrivé mercredi soir à Gibraltar au milieu de centaines de cargos qui sont stationnés devant ou dans la baie de Gibraltar.
A gauche l'Afrique, à droite l'Europe

mardi 2 novembre 2010

Alméria

Escale de 4 jours à Alméria.
La ville est sympathique mais pas magnifique. N'ayant pas de guide et partant du principe qu'il faut se perdre dans une ville pour la découvrir nous avons beaucoup marché et donc vu une bonne partie de la ville. Le monument à ne pas rater à Alméria est l'alacazaba : forteresse musulmane avec 3 enceinte construite fin du Xème siècle.





Outre les visites, nous avons profité de l'escale pour:
- acheter un jambon !







- finir quelques petits travaux (et non des moindres): La pose du radar. (un radar ,telle une chauve souris, envoie des ondes. Si les ondes tapent dans quelque chose (un bateau par exemple), l'onde est renvoyée et le radar nous le dit) (trop bien!).
 
Poser le radar n'a pas été un exercice sans soucis car nous avons fabriqué nous même le support du radôme. Nous avons commencé la fabrication du support en polyester au chantier sous les bons conseils d'Henri, puis continué la fabrication du support à Gruissan. A Alméria Etienne est monté au mat pour le fixer.
Le passage du câble à travers tout le bateau n'a pas été non plus sans difficulté: il a fallu ouvrir le radôme pour débrancher les fils pour ne pas faire des trous des la taille de la prise soit environ 2 cm de diamètre partout dans le bateau.
On est donc bien content qu'il soit fixé et qu'il fonctionne !


vendredi 29 octobre 2010

En descendant le long de l'Espagne




lundi 25 octobre

Après être resté bloqué 4 jours à Gruissan, nous sommes repartis mercredi pour une petite nav jusqu'à Saint Cyprien car le vent n'était pas encore complétement retombé. On s'est encore un peu fait peur à l'arrivée avec plus de 40 nœuds de vent et un énorme surf à l'entrée du port sur une puissante vague qui a déferlée dans le cockpit... .
Coté escale... entre Gruissan et saint Cyprien... les stations balnéaires du Languedoc Roussillon hors saison, on vous déconseille.

Jeudi, le vent est tombé.
Marie est monté au mat, avant de partir, pour fixer le réflecteur radar et repositionner le « multitop » (un truc en haut de l'enrouleur).
Nous sommes ensuite repartis en théorie pour une navigation de plusieurs jours. On a alterné voile et moteur (avec une grande proportion de moteur) et on a passé une grande partie de la journée à pomper de l'eau... on pensait que c'était le presse étoupe (le joint de l'arbre de l'hélice) qui faisait toute cette eau. Finalement, vers 21h00, on s'est aperçu que ce n'était pas le presse étoupe mais que c'était le tuyau d'échappement du moteur qui fuyait et renvoyait l'eau de refroidissement du moteur dans la cale depuis l'arrière du bateau en passant par le grand coffre arrière.  (Étienne: J'avais bien bien remarqué que l'eau était chaude et que le débit était vraiment important mais bon ça n'a pas vraiment fait tilt ;-) . On a donc décidé de s'arrêter au port le plus proche (Palamos) pour réparer.
A Palamos, on a traversé toute la ville pour trouver un tuyau (dit durite en langage technique) de remplacement de près de 4 mètres de long pour 5 cm de diamètre (c'est déjà du beau tuyau) et par chance nous avons trouvé ! Après avoir réinstallé la nouvelle « durite » (non sans avoir galéré ), nous sommes repartis pour continuer notre route vers Valencia.



On a passé les 2 jours suivants en mer principalement au moteur. La première nuit, nous avons vu des dauphins (enfin Marie a vu des dauphins pendant que les autre dormaient) et le MSC Fantasia qu'on avait vu en construction aux chantiers navals de saint Nazaire en 2008.(on ne voit pas grand choses sur la photo mais c'est bien lui)
Dimanche le vent a commencé à monter, on a donc décidé de se réfugier dans un petit port quelques miles avant Valencia . On se retrouve donc aujourd'hui à Siles... petit port de plaisance au milieu de rien, mais alors rien du tout du tout !

Comme la météo nous empêche de repartir lundi, nous allons essayer de trouver un bus qui nous emmènera vers la civilisation (et d'où on pourra poster cet article).



Vendredi 29 octobre

Notre recherche d'une zone wifi pour poster l'article a été infructueuse et notre visite de « la civilisation » très décevante. Sagunto n'a pas vraiment comblé nos espérances.
Nous somme repartis mardi de Siles pour continuer notre descente de l'Espagne et nous nous sommes arrêtés le soir même à Gandia juste avant le cap Nao pour pouvoir passer le dit cap de jour et avec moins de vent.

Nous repartons mercredi matin de Gandia en direction d'Alméria qui se trouve à 215 miles.
Après 46 heures de navigation, nous sommes arrivés ce matin à Alméria un peu crevé mais content d'être là. La nuit dernière, nous avons vu des dizaines de dauphins qui sont restés nager avec le bateau pendant super longtemps.



C'était vraiment beau de les voir la nuit: en nageant, ils remuaient l'eau et faisaient briller le plancton phosphorescent. (On ne se rend pas compte sur les photos...pour ceux qui ont vus Abyss, y avait un peu de ça). Par contre, chose que nous avons découvert avec les photos, c'est qu'en plus du plancton il y avait des méduses...!





On pense rester le week end à Alméria pour visiter et repartir lundi ou mardi prochain en direction de Gibraltar. C'est notre première escale choisie et on souhaite en profiter!

Merci à tout ceux qui nous envoie des messages sur le téléphone satellite. Ça nous fait très plaisir même si on ne répond pas toujours. Et n'hésitez pas non plus à laisser des commentaires sur le blog!